Il est de nombreux domaines où la France n’a pas à rougir. La gastronomie évidemment, l’architecture, l’œnologie, mais aussi la pharmacologie. Et ce n’est pas parce que la plus grande marque mondiale de cosmétiques, L’Oréal, est française qu’on avance cela ; ni même parce que de nombreux laboratoires français, comme Vichy, Biogaran, produisent des médicaments, soins et maquillages de pointe. Non, c’est plutôt grâce à l’encadrement de ces laboratoires que la France excelle dans ces secteurs et leurs produits, qu’on retrouve dans les pharmacies de quartier et les parapharmacies en ligne comme Pharmafutur.
L’excellence par l’exigence
S’il est vrai que depuis l’après-guerre, l’Organisation internationale de normalisation -les fameuses normes ISO– établit un cadre strict pour que chaque produit (industriel ou artisanal) soit propre à la consommation, il n’en est pas moins vrai qu’en France, des organismes nationaux renforcent encore le contrôle. L’Association française de normalisation (AFNOR, créée en 1926) est ainsi force de propositions depuis les débuts de l’unification des normes au niveau mondial. Elle a en effet participé à l’établissement de l’ISO en 1947, et de nombre des normes qui en sortent.
En France comme partout dans le monde, on applique ainsi les recommandations des normes ISO. Mais il arrive qu’on trouve que cela puisse être approfondi. On établit alors une norme française (le sigle NF). Dans les faits, une certification ISO est une indication de la conformité du produit à certaines normes de production. Pour les produits cosmétique, il s’agit de la norme ISO 22716, ou Bonnes pratiques de fabrication. Lorsqu’un État souhaite appliquer des normes plus strictes ainsi que des contrôles en sus de la norme ISO, comme le fait souvent la France en matière de santé, alors rien ne l’oblige à mettre sur le marché un produit qui ne respecte « que » la norme ISO.
Cela se traduit par une exigence de qualité dans la production de n’importe quelle substance médicamenteuse ou cosmétique. Par un effet vertueux, des marques étrangères sollicitent des laboratoires français pour mettre en production leurs lignes. C’est le cas de la marque brésilienne Clinica Beauty by Ivo Pitanguy, des soins cosmétiques haut de gamme. Le célèbre chirurgien esthétique, référent mondial de sa spécialité médicale, estime qu’en faisant fabriquer ses soins en France, ils bénéficient d’une aura intouchable auprès des consommateurs comme des organismes de contrôle de tous les pays, ceci facilitant les mises sur le marché, dans son propre pays et à l’étranger.
Les garanties françaises
Le Code de la santé publique et quelques lois ultérieures encadrent les NF. Par ces ajouts et modifications, on voit l’appréhension constructive des législateurs, qui établissent des règles au fur et à mesure des innovations.
Par exemple, parmi les textes de références de la réglementation française des cosmétiques, les plus récents font mention systématiquement des produits servant aux tatouages, puisque leur pratique est désormais largement répandue dans la population et qu’il est indispensable pour la santé publique d’en réglementer la fabrication et l’usage. De même pour les soins issus de filières dites naturelles et biologiques, pour lesquels il s’agit de s’assurer du fondé des critères (les ingrédients autorisés ainsi que les caractéristiques de ces ingrédients (mode de production, extraction, etc.)). Autre exemple que les NF sont attentives aux changements qui traversent les populations et l’environnement, il a été décidé en France d’interdire les produits cosmétiques comportant du plastique (bâtonnets ouatés, exfoliants à micro-particules) pour endiguer la pollution qu’ils représentent.
Un consommateur ou une consommatrice en France a ainsi de nombreuses assurances quant à la conformité des soins qu’on trouve dans les rayons des magasins et pharmacies.
