Dessin illustrant la maladie d'Alzheimer.

Comprendre la maladie d’Alzheimer

Avec sa gamme de produits de parapharmacie discount, Phamarfutur est aux petits soins pour sa clientèle. Pour profiter de conseils beauté et bien-être c’est sur la page « Actualités » du site qu’il faut aller farfouiller. Aujourd’hui la rédaction s’est penchée sur un fléau qui ne cesse de se répandre, laissant nombre de familles dans le désarroi. Avec près de 900 000 personnes touchées en France, la maladie d’Alzheimer est en progression. D’ici 2020, on estime qu’un∙e Français∙e sur quatre de plus de 65 ans sera confronté∙e à la maladie. Pharmafutur vous propose de faire le point pour mieux comprendre son origine et sa prise en charge.

Dessin illustrant la maladie d'Alzheimer.
https://pixabay.com/fr/sant%C3%A9-mentale-mentale-la-sant%C3%A9-t%C3%AAte-3337026/

Qu’est-ce que la maladie d’Alzheimer ?

On comptabilise environ 225 000 nouveaux cas d’Alzheimer chaque année en France. Il s’agit d’une maladie dégénérative qui affecte toutes les zones du cerveau entraînant des lésions irrévocables et la mort progressive des neurones.

Ce dysfonctionnement neurologique est en parti causé par deux anomalies :

  • L’accumulation de la protéine béta amyloïde
  • L’accumulation de la protéine TAU

Toutes deux étant responsables de la propagation dans le cerveau des plaques amyloïdes – ou plaques séniles – ­ qui causent la dégénérescence neuronale, principale caractéristique de la maladie.

La maladie d’Alzheimer provoque des troubles de la mémoire, de l’orientation, de l’humeur, du langage, du comportement, etc. À partir du moment où les personnes sont diagnostiquées, l’évolution de la maladie peut être variable ; certaines formes étant plus agressives que d’autres. À un stade léger, les malades pourront garder leur autonomie, mais lorsque la maladie est trop avancée, un encadrement est alors nécessaire pour garantir leur sécurité.

La prise en charge des patients et patientes atteint∙e∙s de la maladie d’Alzheimer

Quand la prise en charge médicale devient indispensable, les malades sont généralement placés en maison de retraite pour bénéficier d’un encadrement particulier. Les fugues étant courantes, la surveillance doit être permanente. Des unités Alzheimer (ou unité de vie protégée) et pôles d’activité et de soins adaptés (PASA) ont été spécialement créés pour accueillir et accompagner les patientes et les patients souffrant de la maladie d’Alzheimer. Les équipes médicales s’y relayent pour leur prodiguer des soins spécifiques et leur proposer des activités adaptées.

Les thérapies douces telles que l’ergothérapie ou la zoothérapie viennent en complément de l’encadrement. L’enjeu consiste à stimuler les pensionnaires au maximum pour maintenir le lien social le plus longtemps possible. Cela passe également par une approche dite socio-esthétique. Les soins du visage, les soins capillaires, la mise en beauté sont autant de méthodes douces de stimulation sensorielle, de réactivation de souvenirs et des moments de bien-être essentiels pour les pensionnaires.

Les avancées de la médecine

Grâce aux recherches accrues des dernières décennies, la médecine est aujourd’hui capable de comprendre les origines et le fonctionnement de la maladie d’Alzheimer. En revanche, à ce jour, aucun traitement médicamenteux ne permet de la soigner.

Dernièrement la médecine a mis à jour de nouvelles pistes en établissant un lien direct entre le déclenchement de la maladie et la présence d’une certaine protéine présente à forte dose dans le corps des personnes malades.

Les études ont également révélé un rapport entre la qualité du microbiote intestinal et la maladie. Les patient∙e∙s souffrant d’un Alzheimer présentent en effet tous et toutes une présence anormalement élevée de plaques amyloïdes causée par l’accumulation de bactéries nuisibles.

D’autres recherches ont mis en évidence la présence d’un nouveau gène potentiellement impliqué dans le déclenchement précoce de la maladie. Certaines substances présentes dans des produits de consommation courante – comme les arômes artificiels de beurre – pourraient constituer un facteur aggravant de la maladie.

Les avancées en cours restent à ce stade expérimentales et ne permettent pas encore d’établir un traitement durable. Mais elles ont tout de même amené les scientifiques à reconsidérer la maladie et explorer de nouvelles pistes. La médecine pourrait d’ici peu être capable de détecter la maladie bien avant que les premiers signes n’apparaissent pour en ralentir la progression.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *